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Il faudrait que les assureurs aient enfin la volonté de dire NON à des sociétés de gestion qui demandent à référencer leurs UC dans leur contrat, en contrepartie de leur diffusion. Comment peut-on accepter des UC chargées à 3,50 % et qui ne rapportent rien ?

Raison fait force de loi avec un Obligataire qui a le vent en poupe au détriment des Actions. Un par un, les contrats d'assurance-vie se mettent à intégrer des supports obligataires à échéance. Par exemple : le fonds "Ecofi Optim 26 P" pour Himalia (Generali)

L'OAT à 3 ans est montée à 3,93 % en ce 6 septembre 2023, bien au-delà de l'échéance à 10 ans qui se situe tout de même à 3,15 %.

Avec tout le respect pour la Fondation Abbé Pierre et pour Ecofi, le fonds Agir avec la Fondation Abbé Pierre affiche une performance décevante. Oui à la solidarité, Oui au développement durable, mais il ne faut pas que ce soit au détriment de l'épargnant.

L'argument de préservation de la planète ne justifie pas n'importe quoi sur le plan financier en termes de performance. Lancée le 1er juin 2021 à une valeur de 100.7 €, l'UC "Ecosystem Restoration" de BNP Paribas se valorise 35.5 € le 4 septembre 2023.

Good Value for Money vient de mettre à jour son référentiel tarifaire en santé collective. En 2023, les hausses pratiquées ont largement dépassé les 10 % (dont 6,9 % liés à la hausse du PMSS). Quelques opérateurs ont augmenté de 20 %, voire davantage.

Ca chauffe sur l'OAT à 10 ans, avec une poussée à 3,20 %. Nous nous rapprochons du plus haut de ces 10 dernières années, que nous situons à 3,24 %. Le taux de l'OAT est supérieur à 3 % sur toutes les durées, de 2 ans à 50 ans.

Le rendement financier brut de l'actif général de Cardif Vie a été de 2,75 % en 2022, en hausse de 39 points de base par rapport à 2021. C'est une belle performance, mais cela montre également le chemin à parcourir au regard de la remontée des taux.

On relève dans des PER des taux de conversion en rente à 62 ans inférieurs à 3 % pour bon nombre d'années de naissance. A ce tarif, l'adhérent a davantage intérêt à ne pas aliéner son capital. La hausse des taux conduit à des situations baroques.

Quand une UC est investie à 50 % sur le CAC 40 et à 50 % sur l'Eonia, la moitié des frais courants internes du support (environ 1,80 %) sont en réalité payés par l'épargnant pour une absence totale de valeur ajoutée de la part du gérant.