Faut-il s'en remettre au label GAV ? Est-il indispensable ?

S’apercevant qu’il y avait d’énormes trous de garanties (notamment quand une personne se blesse accidentellement toute seule, lire la rubrique « Une protection souvent insuffisante »), les assureurs membres de la Fédération Française des Sociétés d’Assurance (FFSA), ont décidé, en 2000, de créer un contrat spécifique, baptisé « Garantie des accidents de la vie ». Pour plus de lisibilité auprès du public, ils ont créé un label « GAV », attribué à tous les contrats qui avaient un socle de garanties et un fonctionnement communs (principe d’indemnisation indemnitaire, plafond de garantie à 1 million d’euros, …).

Pour autant que votre contrat soit estampillé « GAV », n’est pas une garantie absolue de qualité.

Certains assureurs mutualistes notamment (Maif, Macif…), avaient déjà développé ce type de formules dans leur gamme, bien avant les années 2000, mais sur des principes différents, axés notamment sur un remboursement forfaitaire des prestations. Du coup, ceux-là ne peuvent pas prétendre au label « GAV », ce qui ne signifie pas qu’ils sont plus mauvais que les autres. Ils sont différents et tout aussi efficaces.

D’autres assureurs encore, même membres de la FFSA, ont fait le choix de ne pas respecter à la lettre le cahier des charges de la fédération. Et, là encore cela ne signifie pas qu’il faut leur jeter la pierre, au contraire. Certains, parce qu’ils ont décidé de fixer le plafond de garantie à 2 millions d’euros plutôt qu’à 1 million par exemple, ne bénéficient pas du label « GAV », d’autres parce qu’ils prévoyaient un plafond inférieur à 1 million n’en bénéficient pas non plus.

Le conseil de GVfM

Labellisés « GAV » ou pas, on trouve d’excellents et de très mauvais contrats dans chacune des deux catégories !

Avant de souscrire un contrat, l’essentiel est de vérifier qu’il correspond à vos attentes, indépendamment de tout label.